le guide pour enfin vous en débarrasser


Sueurs froides, hurlements, et même envies de meurtre : les erreurs WordPress nous rendent zinzins, tout en nous filant encore plus les pétoches que Jack Nicholson dans Shining.

Jack Nicholson et un enfant dans Shining.

« Écran Blanc de la Mort » (oui, ça existe, et ce n’est pas un remake des Dents de la Mer), « Erreur de connexion à la base de données », ou encore « Erreur 500 » : elles sont le cauchemar de tout webmaster. Et croyez-moi, y en a encore plein d’autres prêtes à vous filer la nausée.

Ces erreurs, on prie pour qu’elles n’arrivent jamais. Mais un beau jour, elles finissent toujours par nous tomber dessus.

Et là, panique à bord. Surtout quand c’est la première fois. Si vous avez déjà vécu ce grand moment de solitude, vous vous êtes sûrement demandé comment résoudre ce satané problème qui vient de vous tomber sur la tête.

Et ne me répondez pas que vous avez appelé les pompiers ou le Samu, ça ne compte pas.

Pour vous éviter des nuits blanches, des accès de violence et autres comportements répréhensibles par la loi, WPMarmite vous présente dans cet article les erreurs les plus courantes. Et, surtout, comment les réparer grâce à des tutoriels pas à pas.

On ne va quand même pas vous laisser dans la panade !

Initialement rédigé en octobre 2018, cet article a été mis à jour pour la dernière fois en mai 2022.

Quelles sont les principales erreurs WordPress ?

On rencontre 4 principaux types d’erreurs sur WordPress : les erreurs HTTP, PHP, MySQL et JavaScript. Ces erreurs peuvent être dues à une incompatibilité entre plugins, à un fichier corrompu, un problème du serveur ou de mémoire, etc. Parmi les erreurs célèbres, on trouve l’erreur 500, l’Écran Blanc de la Mort et l’erreur de connexion à la base de données.

Commençons par les erreurs HTTP, qui signifient qu’un serveur web n’a pas réussi à transmettre une information à un navigateur.

Les erreurs HTTP sont celles que vous allez le plus souvent rencontrer. Elles portent un numéro, le code HTTP, qui contient 3 chiffres (ex : 301, 404, 500, etc.).

On les classe en 5 grandes familles :

  1. Codes d’information, pour ceux commençant par 1 (ex : 100 et 101) ;
  2. Codes de succès, pour ceux commençant par 2 (ex : 200) ;
  3. Codes de redirection, pour ceux commençant par 3. Parmi eux, vous devez connaître le code 301, qui désigne une redirection permanente (elle indique aux internautes et aux moteurs de recherche qu’un contenu a été déplacé ou supprimé de manière définitive) ;
  4. Codes d’erreur du client web (votre navigateur), pour ceux commençant par 4. Ici, on peut par exemple citer l’erreur 404, qui désigne une page non trouvée ;
  5. Codes d’erreur du serveur, pour ceux commençant par 5. Par exemple, la célèbre erreur 500 désigne une erreur interne du serveur. On y reviendra un peu plus tard.

Deuxièmement, on trouve les erreurs PHP, le langage de programmation grâce auquel est écrit WordPress.

Les erreurs PHP peuvent survenir lorsque vous bidouillez dans le code, ou lors d’une mise à jour faite par le développeur d’un thème ou d’une extension (c’est plutôt rare, mais cela peut arriver).

Par exemple, vous pouvez avoir fait des erreurs de syntaxe dans votre code (oubli de parenthèses, ajout d’espaces ou de caractères).

Un chat secoue la tête.

Troisièmement, WordPress peut aussi générer des erreurs de base de données. On parle alors d’erreurs MySQL (le nom du système de gestion de base de données qu’utilise WordPress).

Enfin, vous pourrez aussi rencontrer des erreurs JavaScript. Le JavaScript (JS) est un langage de script qui permet de dynamiser une page web en ajoutant par exemple des animations.

Maintenant que vous avez un aperçu global des types d’erreurs que vous pouvez rencontrer, je vous propose de découvrir comment les éviter.

Mettez à jour et sauvegardez votre site

Ça va de soi, mais il est toujours bon de le répéter : mettez à jour votre site régulièrement. Cela n’empêchera pas d’éventuelles erreurs de se produire, mais vous minimiserez les risques.

Ensuite, avant de procéder à des réglages et de mettre les mains dans le cambouis, pensez toujours à sauvegarder votre site (fichiers de WordPress + base de données).

Je répète : SAU-VE-GAR-DEZ votre site.

Au moins, si un problème technique surgit, vous pourrez vous retourner. Et ça vous évitera d’avoir envie de vous jeter par la fenêtre, ou de briser l’écran de votre ordinateur.

Pour la sauvegarde, il existe plusieurs options, comme :

  • UpdraftPlus ;
  • ManageWP (cette dernière permet de gérer plusieurs sites en même temps à partir d’un seul Tableau de bord, mais elle propose aussi des options pour sauvegarder vos sites).

Découvrez notre test des 7 meilleurs plugins de sauvegarde.

Choisissez avec soin vos extensions et votre thème

Pour le reste, n’installez que des plugins et des thèmes « sûrs ». Pour les plugins, privilégiez au maximum ceux qui sont présents sur le répertoire officiel (qui en compte 59 434 au total).

Des extensions mises en avant sur le répertoire de plugins de WordPress.
Aperçu de quelques plugins présents sur le répertoire officiel

Pour faire le bon choix, prenez en compte le nombre d’installations actives, la notation (nombre d’étoiles), et les avis. Si une extension est très mal notée, nourrit un flot continu de critiques, et n’est quasiment pas téléchargée, vous saurez qu’il y a sûrement un problème.

Si vous voulez utiliser un plugin absent du répertoire officiel, attention. Renseignez-vous bien sur sa qualité, en vous basant par exemple sur l’historique et la renommée de ses développeurs.

Pour les thèmes, le raisonnement est sensiblement le même. Si vous désirez du gratuit, il y en a 9 728 sur le répertoire officiel. Pour du premium, assurez-vous du sérieux de la marchandise. Le thème est-il fréquemment mis à jour ? Qu’en est-il du support ? Est-il beaucoup acheté ?

Pour faire vos emplettes, vous pouvez vous diriger vers ThemeForest (lien aff), la plus grande plateforme de ventes de templates au monde. Ou alors miser directement sur la version Pro d’un thème populaire du répertoire officiel, à l’image de l’excellent Astra.

Utilisez un environnement de test

Enfin, vous pouvez aussi limiter les dégâts en faisant vos essais (ajout de nouveaux plugins, d’un thème, etc.) sur un site de test.

Je pense par exemple à un site de staging (un environnement de simulation), ou à une installation en local (sur votre ordinateur). Pour une installation locale, vous pouvez utiliser Local ou MAMP, par exemple.

Concernant Local, Alex vous explique comment le configurer dans cette vidéo :

Quels outils utiliser pour résoudre des erreurs WordPress ?

Malgré toutes ces précautions, il est possible (et probable) que vous rencontriez un jour une erreur sur votre site. Dans ce cas, pas de panique. Cela arrive à tout le monde.

Et puis vous allez voir que la résolution du problème est bien souvent pas si insurmontable que ça, à condition de comprendre ce dont il s’agit. 😉

Mais cet article est là pour ça !

Pour procéder à la réparation, il va donc falloir quelques outils (même si vous ne les utiliserez peut-être pas tous à chaque fois, et en même temps) :

  • un client FTP (File Transfer Protocol), c’est-à-dire un logiciel qui permet de communiquer avec votre serveur. Personnellement, j’ai l’habitude d’utiliser FileZilla. Mais vous pouvez aussi vous tourner vers Cyberduck ou Transmit.
    Pour vous y connecter, vous aurez besoin des identifiants qui se trouvent dans le mail de bienvenue que vous envoie votre hébergeur.
    Chez o2switch (lien aff), ça ressemble à ça :
Les accès FTP sont envoyés par e-mail par votre hébergeur.
  • un éditeur de texte. Désolé si cela vous effraie, mais vous allez sûrement devoir bidouiller un peu dans le code pour résoudre la panne. Mais vous allez voir, pas besoin de s’y connaître pour s’en sortir.
    Vous cherchez un éditeur de texte ? Je vous suggère Sublime Text, Brackets ou encore Notepad++ ;
  • un cPanel, soit un gestionnaire en ligne qui administre tout le serveur. Il est disponible chez la plupart des hébergeurs : c’est le cas chez o2switch, mais pas chez OVH, qui possède sa propre interface. Vous pouvez y accéder grâce aux identifiants que vous a fournis votre hébergeur dans son mail de bienvenue.
L'interface du cPanel d'o2switch.
Un aperçu du cPanel chez o2switch

Maintenant que vous avez une vision globale des erreurs WordPress, il est temps de s’attaquer au cœur du problème : quelles sont-elles et, surtout, comment les résoudre.

Je vais vous en détailler 18 et vous expliquer à travers un tuto détaillé comment les traiter.

1. L’erreur 500 (Internal Server Error) : l’erreur WordPress classique

Une erreur 500 sur WordPress.

On démarre par un grand classique : l’erreur 500 sur WordPress, aussi appelée Internal Server Error. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une erreur interne du serveur.

Elle peut être causée par plusieurs facteurs, mais le plus probable reste que le fichier .htaccess de WordPress a été corrompu.

Pour tout savoir sur ce fichier hyper important, je vous conseille la lecture de cet article d’Alex.

Une erreur HTTP 500 peut entre autres se rencontrer lors de la connexion à WordPress, sur votre page wp-admin, par exemple.

Découvrez maintenant comment régler une erreur 500 de 5 façons différentes.

Vérifiez le fichier .htaccess

Pour voir si le fichier .htaccess est le coupable, il suffit de le désactiver. Pour cela, connectez-vous à votre FTP et rendez-vous sur le répertoire racine de votre site web, là où est configuré votre nom de domaine principal.

Cet emplacement peut varier d’un hébergeur à un autre. Chez o2switch, il s’appelle public_html. Chez OVH, vous le trouverez sous l’appellation www. Chez d’autres, ce sera htdocs.

Un fichier .htaccess corrompu peut causer des erreurs WordPress.

Localisez le fichier .htaccess et changez son nom (par exemple, appelez-le .htaccess_old).

Essayez de vous rendre sur votre site et s’il fonctionne, pensez à enregistrer la structure de vos permaliens sur votre Tableau de bord, dans Réglages > Permaliens.

Réglages des permaliens sur l'administration de WordPress.

Cela va générer un nouveau fichier .htaccess et tout devrait rentrer dans l’ordre.

Si le problème ne vient pas de là, passez à l’option ci-dessous.

Augmentez la mémoire allouée à WordPress

Une erreur interne du serveur peut aussi être causée par le fait que la mémoire allouée par votre hébergeur soit insuffisante.

Pour l’augmenter, cela se passe dans le fichier wp-config.php. Ouvrez-le via votre FTP et ajoutez la ligne de code suivante :

define('WP_MEMORY_LIMIT', '64M');

Ce morceau de code augmente la mémoire vive allouée à WordPress par le serveur.

Notez que vous ne pouvez pas allouer la capacité de mémoire de votre choix, car votre hébergeur peut fixer une limite (par exemple, si vous mettez 512M et que votre hébergeur plafonne à 256M, vous n’aurez pas plus). Dans ce cas, contactez-le pour voir ce qu’il en ressort.

Désactivez tous vos plugins

Si la solution précédente n’a rien donné, vous pouvez essayer de désactiver tous vos plugins. Une incompatibilité peut être à l’origine de la panne.

Si vous avez accès à l’administration de votre site, commencez par désactiver les extensions, notamment les plus suspectes (celles que vous venez d’installer, de configurer, ou de mettre à jour).

Rendez-vous dans Extensions > Extensions installées.

Désactiver des plugins permet de démasquer des erreurs WordPress.

Puis réactivez-les une par une et regardez ce qu’il se passe. Si l’erreur réapparaît dès que vous avez réactivé une extension précise, vous avez trouvé la coupable !

Si votre tableau de bord est inaccessible, utilisez votre FTP et renommez le dossier plugins (appelez-le par exemple plugins_test). Ce dernier se trouve dans le dossier wp-content.

Le chemin est le suivant : wp-content > plugins.

Le répertoire Plugins sur le FTP.

Mais attention, ne vous arrêtez pas là. Une fois le dossier renommé, essayez d’afficher à nouveau votre site.

Comme le dossier plugins a changé de nom, WordPress va automatiquement désactiver tous les plugins.

Ensuite, renommez-le correctement (plugins donc), et retournez sur la page « Extensions » de l’administration.

Tout sera désactivé, vous aurez même des notifications qui vous le mentionneront.

Vous pouvez maintenant réactiver vos extensions une à une pour trouver celle qui pose problème.

Changez votre thème

Cela ne fonctionne toujours pas ? Essayez de remplacer votre thème par le thème natif présent par défaut sur chaque nouvelle installation de WordPress, et qui commence par « Twenty » (le dernier en date au moment de rédiger ces lignes était Twenty Twenty-Two).

Sur votre Tableau de bord, allez dans Apparence > Thèmes. Activez le thème.

Activation du thème WordPress Twenty Twenty-Two.

Si vous ne le trouvez pas parce que vous l’avez supprimé, cliquez sur « Ajouter un thème ».

Vous devriez le retrouver en haut de la page suivante, sous l’onglet des thèmes mis en avant.

Remplacez les dossiers wp-admin et wp-includes

Est-ce que l’erreur est encore et toujours là ?

Si vous avez répondu « oui », certains fichiers du Cœur (Core) de WordPress, c’est-à-dire tous ceux présents dans le dossier d’installation lorsque vous téléchargez WP, ont peut-être été corrompus.

Essayez de remplacer les dossiers wp-admin et wp-includes. Pour cela, téléchargez la dernière version de WordPress et décompressez l’archive.

Sur votre FTP, renommez les dossiers wp-admin et wp-includes en wp-admin_old/wp-includes_old (c’est plus rapide que de les supprimer), et envoyez les nouveaux.

Téléchargez bien la MÊME version de WP que celle que vous avez déjà.

Si toutes ces solutions ne fonctionnent pas, vous n’avez vraiment pas de chance. Je vous conseille en ultime recours de contacter votre hébergeur pour lui exposer votre problème.

2. L’Écran Blanc de la Mort (White Screen of Death)

L’Écran Blanc de la Mort. Est-ce le dernier film d’épouvante en tête du box-office ? Ça pourrait, mais c’est surtout le nom d’une erreur WordPress célèbre.

Si elle choisit de frapper à votre porte, vous comprendrez vite : comme son nom l’indique, WordPress va afficher une page blanche (oui, toute blanche, avec rien dedans).

Principal problème avec cette erreur ? Vous n’avez aucune indication de ce qui ne fonctionne plus car aucun message ne s’affiche.

Mais vous allez voir, on peut traiter le mal sans trop suer. Découvrez tout de suite quelques solutions.

Testez vos plugins

Ce fichu White Screen of Death (WSOD, on dit comme ça, en anglais) peut être dû à un problème d’incompatibilité entre vos plugins. Pour cela, il va falloir les désactiver et les réactiver un par un en suivant la procédure que je vous ai donnée juste avant.

Vérifiez que votre thème ne soit pas coupable

Le WSOD peut aussi être causé par votre thème, surtout si le problème est survenu après son activation.

Désactivez-le sur votre Tableau de bord dans Apparence > Thèmes. Puis activez un thème WordPress par défaut, Twenty Twenty-Two par exemple.

Activation du thème WordPress natif Twenty Twenty-Two.

Si vous n’avez pas accès à votre Tableau de bord, direction le FTP. Changez le nom de dossier de votre thème. Cela force WordPress à utiliser un de ses thèmes par défaut (ceux qui commencent par « Twenty »).

Le chemin d’accès est le suivant : wp-content > themes.

Bien sûr, il faudra que ces thèmes soient présents dans le dossier themes. Si vous ne les avez pas supprimés au préalable sur votre Tableau de bord, cela sera normalement le cas.

Votre site est de retour parmi nous ? Bien joué. Dans le cas contraire, lisez la suite.

Augmentez la mémoire allouée à WordPress

Si vous êtes toujours au fond du trou, essayez d’augmenter la mémoire allouée à WordPress en suivant les instructions données précédemment.

Activez le mode WP_DEBUG

Cette solution est beaucoup plus technique mais si vous n’avez pas trouvé la source du problème auparavant, il va falloir vous y mettre.

Le mode débogage de WordPress (debug) va vous lister toutes les erreurs WordPress, avertissements et notifications PHP qui se produisent lorsque votre site se charge. Par mesure de sécurité, il vaut mieux l’utiliser sur un environnement de test (mais bon, si votre site est cassé, vous n’êtes plus à ça près).

Pour l’activer, ça se passe dans le fichier wp-config.php.

Localisez la ligne suivante :

define( 'WP_DEBUG', false );

et remplacez la valeur false par true.

La ou les erreurs WordPress vont alors apparaître sur votre page.

Très souvent, vous verrez s’afficher le chemin du/des fichiers posant problème avec le nom du thème ou plugin. Ensuite, vérifiez les mises à jour, désactivez le coupable, et éventuellement contactez le développeur du plugin, si besoin.

Enfin, pensez à repasser la constante WP_DEBUG sur false lorsque vous avez résolu la ou les erreurs.

Et si le problème persiste ?

Après tout cela, votre site devrait normalement être de nouveau en état de marche. Si ce n’est toujours pas le cas, vérifiez que le serveur de votre hébergeur ne soit pas à l’arrêt, et pensez à vider votre cache si vous utilisez une solution dédiée à cela (le plugin WP Rocket, par exemple).

Si votre site est à l’arrêt, vous pouvez vider votre cache en supprimant le dossier cache du ftp (wp-content > cache).

Il peut aussi être utile de vider le cache de votre navigateur, qui pose souvent problème après des modifications, et d’essayer d’accéder au site en navigation privée pour n’avoir aucun cache ou cookie.

Enfin, demandez conseil à votre hébergeur si vous faites toujours face à cette pénible page blanche.

3. Erreur de connexion à la base de données (Error Establishing Database Connection)

Erreur de connexion à la base de données d'un site WordPress.

Cette erreur se produit lorsque votre site est incapable de se connecter à sa base de données.

Tout d’abord, cela peut arriver lorsqu’il reçoit beaucoup de trafic. Le serveur n’arrive plus à suivre et vous renvoie l’erreur.

Mais la plupart du temps, cela se corrige tout seul dès que vous allez actualiser le site. Si le problème persiste, vous allez devoir activer le plan B : suivre le déroulé ci-dessous.

Bien souvent, vous allez rencontrer une erreur de connexion à la base de données parce que vous vous êtes trompé au moment d’entrer ou de modifier vos identifiants.

Mais il se peut aussi que la base de données ait été corrompue, ou que le serveur qui héberge votre base de données soit en panne.

Pour information, WordPress est constitué de deux éléments principaux :

  1. Les fichiers du Cœur ;
  2. La base de données.

La base de données est hyper importante. Elle stocke toutes les informations de votre site (articles, pages, réglages du site, du thème et des extensions, etc.).

Vérifiez le fichier wp-config.php

En principe, l’erreur de connexion à la base de données provient du fichier wp-config.php. C’est là où se trouvent notamment vos identifiants de connexion :

  • nom de la base de données ;
  • nom de l’utilisateur ;
  • mot de passe ;
  • hôte.

Si vous les avez récemment modifiés, ou si vous avez changé d’hébergeur sans mettre à jour votre fichier wp-config.php, vous êtes sur une piste.

Lorsque vous ouvrez le fichier wp-config.php sur votre FTP (il se trouve à la racine de votre site), vous allez trouver les lignes suivantes :

Base de données du fichier wp-config.php.

Pour vérifier si vos identifiants sont bons, vous pouvez consulter votre base de données MySQL sur votre compte d’hébergement. Si vous avez oublié son mot de passe, régénérez-en un nouveau.

Si vous êtes chez o2switch, connectez-vous à votre cPanel avec vos identifiants (fournis lors de votre inscription), et cliquez sur « Bases de données MySQL ».

Bases de données sur le cPanel.

Puis vérifiez que les identifiants de votre base de données actuelle correspondent à ceux présents dans votre fichier wp-config.php. Si ce n’est pas le cas, procédez à leur remplacement.

b. Réparez votre base de données

Si votre base de données est simplement corrompue, il va falloir la réparer. Pour cela, vous allez utiliser une ligne de code pour optimiser automatiquement votre base de données :

define( 'WP_ALLOW_REPAIR', true );

Ajoutez-la à la fin de votre fichier wp-config.php.

Ensuite, rendez-vous sur l’URL suivante : votresite.fr/wp-admin/maint/repair.php.

Remplacez votresite.fr par le nom de votre site, et suivez les instructions présentées à l’écran.

Lorsque la réparation est terminée, pensez à retirer la ligne de code ajoutée précédemment à votre fichier wp-config.php.

Si le problème persiste, contactez votre hébergeur car il est possible que le serveur qui héberge votre base de données soit en panne.

Allez, on passe tout de suite à l’erreur n°4.

4. Temps de connexion expiré (Connection Timed Out)

Cette erreur se produit lorsque votre site a essayé de se charger mais n’y parvient pas. Pourquoi ? Parce que cela demande trop de ressources au serveur, en particulier sur des sites hébergés sur des serveurs mutualisés (plusieurs sites utilisent la même bande passante d’un même serveur).

Voici quelques solutions possibles (pour leur application, voir les erreurs WordPress précédentes) :

  • désactivez tous vos plugins, car certains peuvent causer des ralentissements s’ils sont mal codés ou trop lourds ; réactivez-les un par un pour voir lequel pose problème ;
  • utilisez un thème par défaut de WordPress (ex : Twenty Twenty-Two) car votre thème peut être la cause d’un temps de connexion expiré ;
  • augmentez la mémoire allouée à WordPress dans votre fichier wp-config.php ;
  • optimisez les performances de votre site en utilisant un plugin de cache comme WP Rocket ;
  • passez à une solution d’hébergement supérieure (mais vous aurez très peu de chance d’avoir à le faire si vous êtes hébergé chez o2switch).

5. Échec de la mise à jour automatique (Failed Auto-Upgrade)

Selon un rapport 2021 de Sucuri, 50 % des sites WordPress piratés n’étaient pas à jour.

Réaction d'un pingouin face à une erreur WordPress.

Vous comprenez où je veux en venir : mettez vos sites à jour. Et ce, même si vous avez peur que le processus fasse planter votre WordPress.

Franchement, cela peut arriver, mais ce n’est pas si fréquent. Et si ça se produit, vous n’avez qu’à suivre les recommandations de WPMarmite pour vous sortir de l’impasse. 😉

Voyons voir comment tout de suite.

Par défaut, depuis la sortie de sa version 5.6 (décembre 2020), WordPress applique automatiquement des mises à jour majeures (major updates), en plus des mises à jour mineures (minor updates) et des mises à jour de sécurité.

Les mises à jour auto permettent de gagner du temps mais, lorsqu’un couac se produit (en anglais, on parle de failed auto update), vous ne pouvez pas l’empêcher… Vous le reconnaîtrez aisément : une page blanche (le fameux Écran Blanc de la Mort) apparaîtra, ou alors vous apercevrez un message indiquant que la mise à jour a échoué, par exemple.

WordPress indique que cela peut-être dû à un problème de votre connexion Internet durant la mise à jour, ou à un bug de connexion entre les fichiers principaux de WP.

Bonne nouvelle : vous pouvez réparer cette erreur en retentant votre chance. Si cette mesure ne suffit pas, vous allez devoir effectuer la mise à jour manuellement.

6. Le Mode Maintenance (Maintenance Mode Following Upgrade) s’active après une mise à jour

Lorsque WordPress active des mises à jour, il va automatiquement rendre votre site indisponible et installer un fichier .maintenance.

La plupart du temps, tout va bien se passer mais, parfois, le processus ne fonctionne pas jusqu’à la fin et votre site reste bloqué en mode maintenance (maintenance mode following upgrade, en anglais).

Pour faire disparaître ce mode, connectez-vous à votre FTP et supprimez le fichier .maintenance qui se trouve à la racine de votre site (dans le dossier public_html si vous êtes chez o2switch).

Si vous ne voyez pas ce fichier, il se peut que son affichage soit masqué par votre FTP. Voici comment le rendre visible sur FileZilla. Cliquez sur l’onglet Serveur > Forcer l’affichage des fichiers cachés.

Affichage des fichiers cachés de WordPress.

7. Erreur WordPress de syntaxe (parse error)

Une erreur de syntaxe (parse error) apparue sur un site WordPress.

Je vois bien la situation. Vous avez découvert la section Snippets de WPMarmite, qui vous permet de bidouiller WordPress sans plugin.

Vous ajoutez le morceau de code proposé pour rediriger vers la page d’accueil après une déconnexion. Et soudain, le drame : votre site plante.

Un homme se cache dans une haie.

Restez tranquille : vous avez sûrement fait une erreur de syntaxe (parse error) en oubliant ou en doublant un point-virgule, un chevron, ou encore une parenthèse.

Normalement, le message d’erreur qui s’affiche vous indique sur quelle ligne (ou sur les deux-trois lignes avant et après) de votre fichier functions.php se trouve l’erreur.

Pour plus d’infos, il vous faudra activer le mode WP_DEBUG comme expliqué plus haut.

Une fois le problème identifié, corrigez-le et votre site devrait de nouveau être disponible.

Pour éviter ce souci à l’avenir, prévoyez de faire des essais au préalable sur un environnement de test (en local, par exemple), et pas directement en production.

8. Vous ne pouvez pas vous connecter à l’administration

Cas n°1 : Vous avez oublié votre mot de passe

Mais quel est donc ce fichu mot de passe ? Est-ce le nom de votre animal de compagnie ? Non, ça ne marche pas. Votre deuxième prénom ? Raté. Peut-être le nom de votre belle-mère ? Euh, non plus.

Une chose est sûre : impossible de mettre la main sur le mot de passe qui permet de vous connecter à votre Tableau de bord.

Pour résoudre cette affaire, la première solution consiste à cliquer sur le lien « Mot de passe oublié ».

Un lien lorsque le mot de passe est oublié sur WordPress.

En saisissant votre identifiant ou votre adresse mail, un nouveau mot de passe devrait vous être envoyé par mail.

L'encart permettant d'ajouter un nouveau mot de passe sur WordPress.

J’ai bien dit « devrait », car ce n’est pas toujours le cas. Si cette solution ne fonctionne pas, vous pouvez réinitialiser votre mot de passe via phpMyAdmin.

Pour cela, connectez-vous à votre cPanel comme expliqué précédemment.

Dans la partie « Bases de données », sélectionnez « phpMyAdmin ».

phpMyadmin sur le cPanel d'o2switch.

Choisissez ensuite la base de données associée à votre site dans la partie gauche de la fenêtre.

Parmi les nombreuses tables qui vont s’afficher, sélectionnez celle s’appelant wp_users (le préfixe wp pourra être différent si vous lui avez donné un autre nom au moment de l’installation, notamment).

Éditer phpMyAdmin.

Cliquez sur « Éditer » et modifiez le mot de passe présent sur la ligne user_pass par celui de votre choix, en prenant bien soin de sélectionner « MD5 » dans le menu déroulant de la colonne « Fonction ».

Modification du mot de passe dans phpMyAdmin.

Enregistrez vos changements et vous pourrez normalement vous connecter avec votre nouveau mot de passe.

Pour en finir avec cette erreur WordPress, je vais vous donner 2 astuces :

Cas n°2 : Une erreur WordPress vous empêche de vous connecter à votre Tableau de bord

Peut-être plus embêtant que l’oubli de mot de passe, je vous présente l’impossibilité de vous connecter à votre Tableau de bord. Vous entrez votre nom d’utilisateur et votre votre mot de passe, mais WordPress vous redirige quand même vers sa page de connexion.

Là encore, les raisons peuvent être multiples. Je vous conseille d’essayer les solutions suivantes, l’une après l’autre :

  • désactiver vos plugins (voir erreur 1) ;
  • vider le cache de votre navigateur (voir erreur 9) ;
  • activer le thème WordPress par défaut (voir erreur 2) ;
  • supprimer le fichier .htaccess (voir erreur 1).

9. Vos modifications opérées sur un thème restent invisibles

Depuis quelques heures, vous menez quelques travaux d’entretien sur votre site en modifiant son apparence, notamment grâce à du code CSS.

Ça y est, vous venez de terminer. Et là, surprise : au moment de visualiser vos nouvelles pages, aucun changement n’a été pris en compte.

Pour en finir avec cette « erreur » d’affichage, il suffit de fermer l’onglet correspondant et de l’ouvrir à nouveau, ou de vider le cache de votre navigateur.

Si vous utilisez Chrome, sélectionnez Plus d’outils > Effacer les données de navigation > Images et fichiers en cache. Cliquez sur « Effacer les données » et le problème devrait avoir disparu.

Vider le cache sur Google Chrome.

Si vos modifications ne s’affichent toujours pas, peut-être utilisez-vous un plugin de cache. Dans ce cas, supprimez tous les fichiers du cache générés par le plugin.

WP Rocket permet de vider le cache.
Le plugin WP Rocket (lien aff) propose une option pour supprimer tous les fichiers du cache.

10. Vos images génèrent des erreurs WordPress

Jusqu’à présent votre site marchait comme sur des roulettes. Mais voilà que vos images vous causent du fil à retordre.

Elles ne s’affichent plus sur votre site ? Une erreur vous empêche de les télécharger dans votre Médiathèque ?

Vous ne comprenez pas le pourquoi du comment. Vous n’avez touché à aucun réglage, pourtant.

La cause de cette situation embarrassante réside très probablement dans des permissions de fichiers incorrectes. En gros, WordPress ne sait pas (ou plus) que vous avez l’autorisation de lui soumettre des fichiers.

Cela peut être causé par une mise à jour de votre hébergeur, ou un piratage de votre site.

Comme l’indique la documentation de WordPress, « dans les systèmes de fichiers informatiques, fichiers et répertoires disposent de différentes permissions qui spécifient qui peut y accéder ainsi que le type d’accès pour pouvoir lire, écrire, modifier et accéder aux fichiers. »

Si tout fonctionne à part vos images, changer les permissions de vos fichiers devrait résoudre le problème.

Pour cela, connectez-vous à votre FTP, et direction le dossier uploads.

Le chemin à suivre est le suivant : wp-content > uploads.

Le dossier « uploads » sur le FTP.

Sélectionnez uploads en cliquant dessus, mais n’entrez pas à l’intérieur du dossier. Faites un clic droit et choisissez « Droits d’accès au fichier ».

Puis entrez la valeur numérique 755, cochez la case « Récursion » dans les sous-dossiers et « Appliquer à tous les fichiers et dossiers » (voir capture ci-dessous).

Les permissions du dossier « uploads ».

Ensuite, faites la même chose pour les fichiers à l’intérieur du dossier.

Opérez un clic droit sur uploads > Droits d’accès au fichier, entrez la valeur numérique 644 et cochez « Récursion dans les sous-dossiers », puis « Appliquer uniquement aux fichiers ».

Permissions 644 des fichiers.

11. Problème avec la mémoire allouée (Allowed memory size exhausted)

Pour qu’un serveur fonctionne efficacement, il a besoin d’une mémoire suffisante fixée par votre hébergeur. C’est cette mémoire que va utiliser votre site WordPress pour faire fonctionner son code.

Si elle n’est pas suffisante, vous verrez apparaître le message suivant : « Allowed memory size of xxxxxx bytes exhausted ».

Pour résoudre ce souci, vous pouvez augmenter la capacité de mémoire dans votre fichier wp-config.php en ajoutant la ligne de code suivante :

define( 'WP_MEMORY_LIMIT', '64M' );

Comme indiqué dans l’erreur n°1, contactez votre hébergeur si votre serveur est bridé.

Tiens, tiens : d’un coup d’un seul, votre barre latérale vient de se faire la belle et ne s’affiche plus à côté de votre contenu, mais en dessous.

Cela remet en cause tout votre design et c’est pas joli joli.

La plupart du temps, ce souci provient soit du code HTML, soit du code CSS, surtout si vous avez récemment changé de thème et/ou que vous avez fait des modifications dans le code.

Tout d’abord, il se peut que certaines balises div soient manquantes ou en trop. Pour le savoir, vous pouvez utiliser le service de validation du code proposé par le W3C, l’organisme chargé de promouvoir la compatibilité des technologies du web.

Pour information, un « élément HTML <div> (qui signifie division du document) est un conteneur générique qui permet d’organiser le contenu sans représenter rien de particulier. »

Si cela ne résout pas le problème, vous devriez regarder du côté de votre fichier style.css. Le réglage de vos marges (margin) pourrait être trop important (leurs valeurs sont trop grandes).

13. Les erreurs 404

Une erreur 404 signifie qu’une page n’existe pas ou plus.

Un erreur 404 sur WooCommerce.
La page d’erreur 404 de WooCommerce.

Cela peut arriver :

  • lorsque des liens hypertextes sont cassés ;
  • si la structure de vos permaliens a changé ;
  • quand vous supprimez ou renommez des contenus ou catégories/étiquettes.

Ce n’est pas bon ni pour votre référencement, ni pour l’expérience utilisateur.

Pour gérer les erreurs 404 présentes sur votre site, installez et activez le plugin Redirection.

Le plugin Redirection sur le répertoire officiel WordPress.

Dans cette vidéo, Alex vous explique comment mettre tout ça en place.

14. Vous ne pouvez pas publier des articles planifiés

Voici une fonctionnalité de WordPress bien pratique : rendre possible la publication différée d’un article en le planifiant à l’avance.

Lorsque vous avez terminé la rédaction d’un article, vous pouvez le programmer à une date ultérieure en cliquant sur sa date, à côté de « Publier ».

Planification d'une date de publication sur l'administration de WordPress.

Si je vous en parle ici, c’est que parfois, ça ne fonctionne pas, car personne ne visite le site. Du coup, les tâches CRON (des tâches planifiées) ne peuvent pas se lancer. Une solution est de connecter votre site à un service comme UptimeRobot.

Autre possibilité : valider manuellement la publication de l’article en question.

Enfin, vous pouvez utiliser l’extension Scheduled Post Trigger. Elle va vérifier que vos publications programmées ont bien été publiées. Si ce n’est pas le cas, elle s’empressera de le faire à votre place.

15. Maximum Execution Time Exceeded

Si un jour vous apercevez sur votre écran les messages suivants « Maximum execution time of 30 seconds exceeded » ou « Maximum execution time of 60 seconds exceeded », cela signifie qu’une action n’arrive pas à se réaliser.

Vous pouvez commencer à voir avec votre hébergeur s’il possède une réponse à ce problème.

Sinon, la documentation de WordPress précise qu’il y a 2 façons de le résoudre :

  • éditer le fichier .htaccess en y ajoutant la ligne de code suivante :
php_value max_execution_time 60

Par contre, je ne peux que vous conseiller d’enregistrer et de dupliquer votre fichier .htaccess dans un lieu sûr (sur votre bureau, par exemple) avant de commencer toute manipulation. En cas de pépin, vous n’aurez plus qu’à restaurer l’ancienne version ;

  • éditer le fichier php.ini en insérant ce snippet :

Au préalable, il faut créer un fichier php.ini (à la racine de votre site mais tous les hébergeurs ne le prennent pas en compte). C’est assez technique, donc si vous n’êtes pas sûr de vous, abstenez-vous. Si vous êtes hébergé chez o2switch, vous pouvez consulter cette ressource.

16. Vous n’arrivez pas à supprimer un plugin WordPress

Une extension, c’est souvent génial. Cela vous permet d’ajouter des fonctionnalités à votre site sans avoir à coder.

Mais il arrive fréquemment que vous n’ayez plus besoin de vous en servir. Dans ce cas, il faut la désactiver et la supprimer pour qu’elle soit considérée comme désinstallée.

Pour cela, vous connaissez la marche à suivre. Ça se passe sur votre tableau de bord dans Extensions > Extensions installées.

Vous avez juste à cliquer sur « Désactiver », puis sur « Supprimer ». Simple comme bonjour.

Supprimer des plugins pour résoudre des erreurs WordPress.

Sauf quand le plugin refuse de se supprimer. Oui, ça arrive, et cela est souvent dû à un code de mauvaise qualité.

Dans ce cas, vous faites quoi ? Vous laissez le plugin inactif ? De toute façon, il n’empêche pas le bon fonctionnement de votre site, vous dites-vous…

Je ne vous le conseille pas. Tant qu’il n’est pas supprimé (et même parfois lorsque c’est le cas), un plugin stocke des informations dans votre base de données.
Et plus votre base de données grossit, plus votre site va avoir tendance à se charger lentement. Pas bien.

Pour éviter cela, la solution consiste à passer par votre client FTP et à supprimer manuellement le plugin défectueux.

Une fois à la racine de votre site, suivez le chemin suivant : wp-content > plugins > nom du plugin.

Supprimer les plugins de votre FTP.

Ensuite, faites un clic droit et sélectionnez « Supprimer » pour l’effacer totalement.

17. Le fichier wp-config.php existe déjà

Le fichier wp-config.php est l’un des fichiers les plus importants de votre installation WordPress. Il permet de faire le lien entre le Cœur de WordPress et la base de données.

Il contient notamment les identifiants de connexion à la base de données, le préfixe de ses tables, ou encore des réglages de sécurité.

Parfois, ce fichier fait son petit caprice en indiquant le message suivant : « Le fichier wp-config.php existe déjà ».

Pour résoudre ce souci, vous pouvez essayer de vider le cache de votre navigateur (référez-vous à l’erreur 9 pour la marche à suivre).

18. Votre site est devenu lent

Pour finir, je vous propose d’évoquer un point très important. Il ne s’agit pas d’une erreur à proprement parler mais cela peut affecter le bon fonctionnement de votre site, et fâcher vos visiteurs, en dégradant l’expérience utilisateur.

Que faire si votre site subit un fort ralentissement, du jour au lendemain ?
Comment trouver la cause de ce problème, et le résoudre ?

Pour savoir quel fichier ou script vous fait du tort, vous pouvez utiliser l’un des services suivants :

Prenons l’exemple de PageSpeed Insights, un outil d’analyse gratuit proposé par Google. J’ai fait un test avec le site web de WooCommerce.

Une fois la page web analysée, l’outil vous propose une série de diagnostics et de recommandations pour optimiser votre page.

Ci-dessous, on peut notamment constater que certaines images sont trop lourdes et que des ressources CSS et JavaScript inutilisées ralentissent le temps de chargement des pages.

PageSpeed Insights vous indique lesquelles, et vous pouvez donc facilement les localiser pour agir en conséquence.

Analyse d'une page avec PageSpeed Insights.

Pour aller plus loin sur le sujet des performances, je vous invite à consulter notre article qui vous montre comment optimiser un site WordPress sans se ruiner.

La console du navigateur Google Chrome permet aussi de voir quelles requêtes mettent à mal le temps de chargement d’une page, comme le détaille cette ressource.

Récap’ final sur les erreurs WordPress

Comme aucun site n’est infaillible, vous serez un jour ou l’autre confronté à des erreurs WordPress. Leur résolution demande souvent du temps, de l’énergie et de la réflexion.

Au fil de cet article, vous avez sûrement remarqué que pas mal de problèmes avaient souvent la même cause :

  • un ou des plugins défectueux ;
  • un thème mal codé ;
  • la corruption du fichier .htaccess ;
  • un problème avec le serveur de votre hébergeur.

Pour venir à bout de ces erreurs, l’essentiel est de ne pas paniquer et de garder la tête froide. Pensez, si c’est possible, à sauvegarder votre site avant de procéder à toute manipulation.

N’hésitez pas également à demander de l’aide à votre hébergeur, et essayez de trouver une solution en procédant étape par étape.

Désormais, je vous laisse la parole. Quelle erreur vous donne du fil à retordre ? Y en a-t-il que nous n’avons pas évoquées ?

Signalez-les-nous en commentaire en nous proposant vos solutions. Cela aidera aussi d’autres lecteurs qui pourraient être bloqués !



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